Logements énergivores : quels impacts sur les futures transactions immobilières ?

Les logements énergivores sont de plus en plus critiqués. Voici un rappel des principales raisons qui font qu’ils sont de plus en plus critiqués. Des logements énergivores ne sont pas seulement moins performants sur le plan énergétique, ils ont aussi un impact environnemental important. En quoi ces logements énergivores peuvent-ils influer sur les transactions immobilières ?

Les logements énergivores : quel rôle sur les transactions immobilières ?

Les logements énergivores sont particulièrement touchés par les phénomènes d’intermédiation et de crise du marché immobilier. Les prix ne cessent d’augmenter, ainsi que la différence entre le prix d’achat et le prix de vente. Si les acheteurs potentiels se détournent des logements énergivores, cela peut expliquer certains des phénomènes liés à la crise du marché immobilier.

Les logements énergivores se caractérisent par une consommation d’énergie importante. Une énergie peu chère, mais aussi polluante et non renouvelable. Il est donc nécessaire de réduire la consommation d’énergie pour limiter l’impact sur l’environnement et la santé publique, tout en réduisant les coûts des ménages.

En ce qui concerne les transactions immobilières, il y a de moins en moins d’offres sur les appartements et maisons qui dépensent trop d’énergie, car ils demandent trop de travaux de mise aux normes. En effet, un diagnostic de performance énergétique (DPE) de piètre qualité a pour conséquence de repousser les acheteurs.

Le DPE est un document d’information qui décrit la situation énergétique d’un bien immobilier et les travaux à réaliser. Les acheteurs considèrent qu’un bien nécessitant des travaux de rénovation est un bien mal entretenu, donc en mauvais état. Il est également déconseillé de vendre une maison ou un appartement en fin de vie ou avec des défauts d’entretien.

La future interdiction des logements énergivores

Considérés comme « passoires énergétiques », certains logements vont être interdits à la location à partir de 2023. En effet, ces habitations à la forte consommation énergétique ne pourront plus être mises sur le marché de l’immobilier, ce qui aura des répercussions importantes concernant les transactions.

Il y aurait pas moins de 90 000 logements qui ne pourront plus être mis en location à partir de 2023 s’ils dépassent les 450 kWh/m². Ce seuil de consommation énergétique a été déterminé en janvier 2021 par le gouvernement. Cela va donc réduire l’offre immobilière proposée, alors la demande actuelle est très forte. Les prix devraient donc augmenter ostensiblement.

Pour savoir si un logement est énergivore ou non, il est important de réaliser un DPE. Pour ce faire, il faut passer par une entreprise spécialisée afin de connaître avec précision la consommation énergétique de l’habitation.

La rénovation énergétique, le moyen d’améliorer les logements

Si un particulier envisage d’acheter, le mieux est de visiter le plus grand nombre de maisons possible et de réaliser les devis des différents travaux qui seraient nécessaires pour la future demeure. Pour cela, il est possible de faire appel à une entreprise qui établira un cahier des moyens d’amélioration. Ce document est un excellent moyen pour connaître le coût de la rénovation énergétique de votre projet immobilier.

À titre indicatif, le coût d’une rénovation énergétique varie entre 15 000 et 20 000 euros par logement. En fonction de cette estimation, l’acheteur pourra alors décider de prendre un bien qui correspond à son budget.

Il en va de même si un particulier doit vendre son logement. Il est important de réaliser la rénovation énergétique au préalable afin de s’offrir plus de chances de vendre son habitation. Un logement au DPE le plus bas sera à coup sûr très prisé.