Qu’est-ce qu’un apport personnel ?
L’apport personnel constitue la somme d’argent apportée par un acheteur pour acquérir un bien immobilier. Celui-ci doit remettre cette somme au notaire avant de signer l’acte authentique.
Apport personnel : tout ce qu’il faut savoir
On appelle « apport personnel » la somme dont dispose un acquéreur pour financer l’achat d’un bien immobilier avant de contracter un emprunt. Pour convaincre la banque d’accepter son dossier de demande de crédit immobilier, l’apport doit représenter au minimum 10 % du prix d’achat.
Si vous souhaitez demander un emprunt pour acquérir un bien d’une valeur de 200 000 euros par exemple, alors vous devez justifier d’un apport personnel minimum de 20 000 euros. Toutefois, ce montant n’est pas seulement une condition sine qua non pour bénéficier d’un prêt. C’est également un bon levier de négociation.
Ainsi, plus votre apport sera élevé, plus les modalités de votre prêt seront avantageuses. À ce sujet, l’idéal est de réunir 30 % du prix d’achat pour bénéficier de meilleurs taux de crédit ou pour réduire les dépenses annexes (pénalités de remboursement anticipé, frais de dossier, coût de l’assurance emprunteur…).
Cette somme peut provenir de :
- Votre épargne ;
- Vos économies personnelles ;
- Une donation ;
- Un héritage ;
- La revente d’un bien ;
- Vos participations salariales (épargne salariale).
Les établissements bancaires incluent aussi les « petits » prêts à taux réduit dans l’apport personnel. Il s’agit notamment :
- Du prêt à taux zéro (PTZ) ;
- Du prêt Action Logement ;
- Du prêt épargne logement (PEL) ;
- Des prêts aux fonctionnaires ;
- Du prêt relais, etc.
Par ailleurs, il faut savoir qu’il est possible d’obtenir un prêt immobilier sans apport personnel. Dans ce cas, on parlera d’un financement à 110 % : un emprunt à hauteur du prix du bien (100 %) auquel s’ajouteront les frais divers (environ 10 % pour les frais de notaire et de garantie).
Pour pouvoir bénéficier d’un tel financement, il faudra bien évidemment présenter un dossier très solide : situation financière stable, revenus importants, sécurité de l’emploi, etc. Il faudra également donner à la banque une raison valable et des arguments légitimes qui justifient réellement ce manque d’apport personnel (une longue période de convalescence ou de chômage, une situation familiale complexe, etc.).